Ambiance vénitienne aguichante, avec jeu d'acteurs crédible pour un scénario insuffisant.
Nous retrouvons l'illustre détective Hercule Poirot (Kenneth Branagh) dans une affaire qui semble lui échapper de part le fait que des forces occultes semblent vouloir lui barrer la route. En effet le paranormal rentrera en ligne de mire, ce qui poussera le belge à la large moustache dans ses propres retranchements. Cet aspect où le rationnel et l'inexplicable se rencontre est un point fort du métrage plombé par une ligne scénaristique trop téléphoné et théâtralisée.
Les protagonistes se retrouvent trop soudainement dans un même endroit prétendument hanté, le prétexte d'Halloween peut paraître crédible mais j'ai trouvé faux l'engouement silencieux des personnages quant à leur venu. De même que lorsque des meurtres se succèdent, tous les suspects foncent vers Monsieur Poirot, un fait social que j'ai également trouvé artificiel. Pour les personnages c'est une manière de montrer la bonne volonté sur leur prétendue innocence soit, mais cela manque un tant soit peu de réalisme. Lorsqu'un groupe est individuellement interrogé, il y en a toujours un ou plusieurs qui se montre hostile au désagréable exercice de l'interrogatoire.
Il y a aussi le système de Poirot qui est extrêmement télégraphié, si l'on à vu les autres adaptations de Monsieur Branagh, l'on sait exactement comment il va procéder. C'est-à-dire par le listing de toutes les hypothèses probables qui pourrait expliquer le pourquoi du comment des crimes, certes c'est sa façon de procéder mais cela tue la nouveauté et la découverte que beaucoup de spectateurs attendent devant l'écran.
Le manque de surprise et de prise de risque à terni la qualité de ce métrage qui n'en reste pas pour autant un mauvais divertissement, loin de la.