Vertigineux

Si l'on part du principe que le vertige est la peur du vide alors ce pitoyable Never Play With The Dead devrait être médicalement et fortement déconseillé aux personnes souffrant de cette phobie. Le film de Ray Killby est un puits sans fond et un abîme de vide dans lequel il n-y a objectivement strictement rien à sauver à tel point que je regrette que le système de notation ne permette pas le zéro pointé.

Le "film" raconte (et c'est un bien grand mot) la préparation d'un rave party par une poignée de personnages insipides dans forcément une vielle baraque sombre et lugubre au lourd passé.

Rien, rien, strictement rien n'est à sauver de ce truc aux personnages horripilants qui passent leur temps à s'effrayer entre eux dans un concours de jump scares moisis jusqu'à l'os ou à marcher et courir dans des couloirs lugubres. Le film totalement insipide ne ferait même pas peur à un gosse hypersensible et cardiaque de quatre ans et traîne laborieusement la patte jusqu'à un dénouement aussi prévisible que ridicule. Torché n'importe comment la mise en scène n'exploite même pas la seule idée un minimum original de son script avec cette maison qui se modifie et semble en constante mutation. En matière de mutation architecturale on devra toutefois se contenter d'imaginer puisque Ray Killby filme sans cesse et sans imagination trois ou quatre même et immuables pauvres décors...

Plutôt généralement bon public et toujours enclin à trouver quelques points positifs même aux pires des films , il faut parfois se rendre à la triste évidence : Never Play With The Dead est vraiment une sombre merde.