C’est la meilleure adaptation de Nicky Larson, enfin de City Hunter. Nicky ou Ryo va enquêter sur la mort de son coéquipier avec de l’aide de la sœur du disparu. Enfin, on a une adaptation du manga ou de l’animé en live action qui vaut clairement le coup. Donc oui, j’ai franchement bien aimé.
Ce n’est pas la première fois qu’on a une adaptation de City Hunter, il y a déjà eu plusieurs films, officiels ou non, même s’ils ne sont pas tous mauvais, on était loin d’être devant de bons films. Il y a eu également l’adaptation française, mais qui était plus un hommage à la version francisée, Nicky Larson et au club dorothée mais qui n’était en aucun une vraie adaptation du matériel d’origine.
Dans ce film, on retourne aux débuts des aventures de City Hunter, la fameuse rencontre entre Ryo et Kaori (Nicky et Laura en français). Ce film réussit à la fois à être fidèle mais aussi à actualiser l’univers. On a donc tout ce qu’on connaît de City Hunter, les personnages bien connus, les lieux comme Shinjuku ou Kabukicho, cette ambiance particulière. Cette alternance entre scènes comiques et un peu délirantes, la touche sexy et perverse avec tous ces attributs féminins à tout va et la fameuse « banane » de Ryo, de l’action très punchy et sanglant, des scènes plus sérieuses, les moments d’enquête, de l’émotion… Ils ont actualisé tout ça, en plaçant le film à notre époque avec l’ajout des réseaux sociaux, des nouvelles technologie etc… L’atmosphère que l’on connaît est bien présente, le lore est là, ça va ravir les fans, surtout les nombreux clins d’œil.
Côté réalisation, on est devant un film Netflix, c’est pas la réalisation la plus folle qu’on ait vu mais c’est pas dérangeant. Les lieux sont très beaux et complètement fidèles, plein de petits détails dans les tenues et les accessoires. Les scènes d’action sont vraiment géniales. Niveau effets spéciaux, c’est pas fou.
Le casting est plutôt pas mal, l’acteur jouant Ryo a tout compris du personnage, dans les moments comiques ou d’action, c’est assez bluffant. Les autres sont en-dessous. A voir en VO bien sûr, ils ont même gardé les noms français dans les sous-titres, bizarre.