Ninja pas drôle

Après les évènements du premier film, Casey Bowman retrouve sa femme enceinte assassinée, avec comme seul indice une strangulation au fi de fer barbelé. Il est si affecté par cette disparition qu'il va se laisser aller, mais pour se venger, il va devenir à nouveau un Ninja.

Après un premier film si mauvais que je n'ai pas voulu en parler, Isaac Florentine retrouve Scott Adkins pour une suite bien meilleure, avec des combats mieux découpés, et surtout, même si le scénario est aussi fin qu'une feuille, on sait pourquoi on regarde ça : pour la tatanne ! Et de ce point de vue-là, ça m'a permis de découvrir davantage Scott Adkins, que je voyais surtout dans des seconds rôles comme dans Expendables 2, Universal Soldier ou encore John Wick 4, mais là, je le vois enfin en tant qu'acteur principal. Même s'il a une vague ressemblance avec Ben Affleck, on peut dire que niveau baston, il a de quoi en revendre, avec de l'agilité, et surtout une force que le montage met très bien en valeur, car le film est généreux en combats, y compris le final contre Kane Kosugi. Ce dernier étant d'ailleurs le fils de Sho Kosugi, qui a tourné dans tant de nanars dans les années 1980 dans des rôles de ninja.

D'ailleurs, cette dernière tenue apparait assez tardivement dans le récit, mais l'essentiel n'est pas là. En dépit de moyens très réduits (on parle de moins de 3 millions de dollars de budget !), et qu'on ne croit jamais que ça se passe au Japon, il y a une sorte de générosité, et de bien-faire de la part de Scott Adkins qui m'a, touché est un grand mot, mais l'investissement est bien là. En espérant qu'il explose un jour dans un gros budget et avec de meilleurs scénarios.