Noël joyeux : Pour Vincent Barand, fêter Noël en famille est une tradition qui lui tient à coeur. Alors qu'il n'imagine pas une seconde qu'il puisse en être autrement, ses enfants annulent tour à tour leur venue. Déterminé à ne pas fêter Noël en tête à tête avec Béatrice, sa femme, Vincent décide d'aller "adopter" une vieille dame seule qui partagera, pour l'occasion, ce Noël chez eux. Mais tout ne se passe pas comme prévu.
Bah en fait si. Parce que le film ne va au bout de rien. On n'est pas dans une comédie drôle, on n'est pas dans un drame, on n'est pas chez Tatie Danièle (alors qu'il y avait tellement matière !)... On reste dans un entre-deux fadasse, sans aucune ambition, qui se contente de quelques situations vaguement sympathiques, et qui fini bien, avec une grosse dose d'émotion artificielle qu'on voit venir de loin.
Et je ne parle même pas de la temporalité du film : rien n'a de sens dans la chronologie, on ne se situe jamais dans la soirée, entre les différents moments, ça ne tient pas debout : entre le moment de décorer la maison (bah oui, tout le monde attend le 24 au soir pour le faire), la messe, les différents appels et visites aux EHPAD, les aller-retours, la cuisine, le repas, etc. Ca n'a aucun sens.
Donc voilà : une comédie (?) tiède qui avance là où le vent la mène. Et ça souffle pas bien fort.