Que vois-je ?
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Quand on voit un Dupieux, on se doute qu'il faut s'attendre à de la folie, mais pas la folie inconsciente, non.
Une folie contrôlée et maîtrisée, malgré le fait que Quentin Dupieux n'ai alors réalisé aucun film à cette époque.
Le principe tient en une seule phrase : faire un film perturbant sur la perception de la réalité.
Et la réalité est un terme récurrent dans les Dupieux, c'est d'ailleurs le titre d'un de ces films.
A l'époque, il n'était pas encore reconnu comme réalisateur d'humour noir absurde comme Dupontel peut l'être par moment (Bernie) mais il était quand même connu dans le monde musical grace à son titre Flat Beat et à son clip.
Ce mec est un créatif qui a su au fil des années prouver qu'il maîtrisait cette folie qui l'habitait et qu'il pouvait en faire un truc génial.
L'aboutissement de cette folie pour moi est Wrong qui reste l'accomplissement d'années de travail, mais j'y reviendrais dans une autre critique.
La réalité étant assez dure à saisir chez Dupieux, s'installe alors des longueurs, ce que beaucoup reprochent à ce film. Mais ces longueurs sont justifiées quand on en comprend l'utilité : Nous faire nous questionner sur quelle scène est réelle, laquelle non.
La caméra existe dans la diégèse, poussant alors certains acteurs à briser le 4ème mur, mais tout cela n'est pas fait au hasard, TOUT EST RÉFLÉCHI.
Et c'est ce que doivent comprendre les personnes qui voient ce film.
Quentin Dupieux peut voir faire croire ce qu'il veut, et ici il réussit parfaitement à le faire.
Un génie.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Vus en 2017 et Les films trop peu connus mais qui mériteraient quand même de la reconnaissance parce que c'est pas de la merde.
Créée
le 4 août 2017
Critique lue 202 fois
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