You say you want a revolution

Salut à toi, cinéphile curieux ! Alors, t'as entendu parler du Nonfilm ? Ce genre de film qui, dès les premières minutes, te fait dire : "Mazette, mais qu’est ce que c’est que ce bordel ? »

Et c'est justement ça qui est de l’ordre du génial je trouve – même si faut un peu tirer les vers du nez au film.

Un gars se réveille au beau milieu d'un tournage, et, plutôt que de partir en courant, décide de faire de cette situation sa propre histoire. Une façon étonnante de nous montrer comment se passe un tournage, sans artifices, sans chichis. Les gros plans techniques, les belles images, ils sont là, mais ils ne sont pas tout. C'est un clin d'œil à cette génération où même une image "amateur" a une qualité intrinsèque folle lorsqu’on y met du cœur.

Quentin Dupieux décide de nous plonger dans un truc totalement barré. On sent qu'il aime le cinéma, qu'il veut le déconstruire pour mieux le montrer. Il nous montre les petites mains, ceux de la régie, les techniciens souvent oubliés, mais qui font tout tourner.

Mais le truc qui te frappe vraiment, c'est la question de la souffrance des acteurs. On a tous vu ces films où les acteurs semblent si réels, si présents. Et là, on se demande : est-ce qu'ils ont vraiment vécu ça ? Est-ce que le réalisateur, dans sa quête de réalisme, ne les pousse pas un peu trop loin ? L'image, elle est là, elle capte, elle hypnotise. Ok. Mais à quel prix ?

On se retrouve face à un film qui questionne, qui intrigue. C'est comme si tu entrais dans la tête d'un enfant qui découvre le cinéma pour la première fois. C'est chaotique, c'est touchant, c'est… curieux.

Bref, Non Film, c'est une expérience, un truc à voir si tu veux sortir des sentiers battus. Et même si tu te retrouves à te gratter la tête à la fin, dis-toi que t'auras vécu un truc unique. Allez, fonce !