Drame, c'est bien sûr ce qui nous viens à l'esprit une fois que nous avons visionné "Nos étoiles contraires", mais pour ne pas faire comme Hazel, je vais écrire ici, et non à son réalisateur, pour ne pas dire, auteur.
Drame oui mais tellement plus. De dire qu'il s'agit seulement d'un drame serait réducteur à souhait. Banale histoire d'amour ? Encore moins. On pourrait penser qu'on apprécie ce film parce qu'il nous prend en pitié. Ce serait aussi réducteur que le reste en plus d'être faux.
Cette Hazel n'a pas le plus simple des caractères, et pas la plus simple des vies et c'est ce qui rend cette histoire plus attachante, plus prenante, plus triste, aussi, que n'importe quelle autre. Parce qu'on apprend à la connaître, à la connaître vraiment je veux dire. Pas comme un simple personnage dont on connaîtrait les parents et le gentil petit ami, mais comme une amie, comme une sœur, dont on connait les peines, les pensées parfois, les secrets, tout ce qui fait d'elle qui elle est.
Parce qu'on entend qui elle est, on reçoit son envie de vivre et sa colère en pleine face, en plein cœur.. parce qu'on réalise la chance qu'on a, oui c'est ce genre de film, vous vous attendiez à quoi ? Une simple histoire d'amour ? Je vous ai déjà mis en garde.
Parlons maintenant d'amour, car Hazel est déjà bien à l'écran vous en conviendrez.
Hazel et Gus. Gus... ça sonne cool non ? Il l'est. Assurément Gus est ce mec qu'on a tous dans notre entourage, ce gars drôle, assez mystérieux, parce qu'il fait rire, rire de lui, rire des autres, mais qui au final, ne se confit jamais. Gus est cette bombe à retardement qui n'attend que d'exploser. Ce Gus s'accroche à une histoire d'amour qui pour Hazel est vouée à l'échec. Contrairement à elle, Gus est en rémission.. il va vivre et il vit déjà. Il croque la vie à pleine dent et transmet cette envie. Un amour impossible, une vie impossible... alors... pourquoi pas ?