Les comédies françaises façon seventies ou eighties sont dans l’air de temps… Nos jours heureux le revendique haut et fort avec un générique de début aux tons acidulés et vieux standard de circonstance…
C’est vrai qu’en le voyant pas mal de souvenirs cinématographiques remontent à la surface… On pense à l’argent de poche de Truffaut, au film de Christian Gion, Le pion… Ce film est à lui seul une compilation de ces œuvres tant dans l’émotion légère que par son côté un peu poussif voire caricatural.
Mais là où Toledano et Nakache réussissent leur coup c’est tout simplement en nous roulant car l’on ne s’ennuie jamais et plus fort encore on rie beaucoup. Cet ensemble de scènes sur les mésaventures d’une colo où les adultes sont presque qu’aussi immatures que les gamins est empli d’une fraicheur, d’une sincérité et d’une bonne humeur que l’on ne peut que se laisser embarquer.
Rouve y est pour beaucoup, il apporte à son personnage de grand dadais directeur de colo autant de fantaisie que de tristesse… A la manière d’un Buster Keaton… Touchant !