Nymphomaniac volume 1, Lars Von Trier étonne encore une fois par un film pas tout à fait comme les autres, violent, intense, qui relève de la pornographie, enfin, c'est ce que le public pense, et ils ont raison.
Manipulé avec grand soin par des mots, qui dans un anglais soutenu nous enlève cette vulgarité que les médias nous efforcent de croire.
C'est dans une poésie que Joe nous raconte l'histoire de sa jeunesse nymphomane, au chevet d'un homme qui l'a recueille chez lui après l'avoir trouvée inconsciente dans une rue, de chapitre en chapitre, on vit avec eux, les étapes d'une femme bouleversée, attachante, mais pas choquante.
La performance des deux acteurs, notamment de Stellan Skargard, qui joue là le rôle d'un grand enfant, qui ne juge pas, et qui compare certaines des folies de la femme, par du Bach, ou encore par des moments quotidiens de la vie, la douceur de Charlotte Gainsbourg inspire le respect d'une actrice qui évolue dans un film qui finit par une phrase aussi étonnante que troublante.
La suite au volume 2.