Never Happened in Hollywood

A part si t'es du genre à rigoler bouche grande ouverte sur n'importe quelle ligne de dialogue de Tarantino et écouter avec des grandes oreilles ton vieil oncle qui te ressassent une époque oubliée en te décrivant une à une les boutiques de la rue en se faisant corriger par sa femme qu'il a connu là bas .... et que tu aimes perdre ton temps devant des films qui ne racontent rien si ce n'est démontrer l'égo du gars qui l'a fait alors ce film est fait pour toi.
Margot Robbie, le contraire de Michelle Rodriguez, elle ne sert qu'à faire la bonnasse mais pour les films intelligents avec de l'éthique, sinon ici c'est soeur sourire.
Leonardo Dicaprio. Son histoire est tellement mal racontée qu'ils sont obligés d'intégrer une voix off pour t'expliquer. Une voix off qu'ils appelaient entre deux séjours à Hawaii tellement elle apparait en random.
Brad Pitt, encore une fois totalement impeccable dans un rôle, par contre il peut coucher un gars alors qu'il tripe sous LSD. Il phase sur sa main, galère à ouvrir une boite, phase devant la bouffe du chien, par contre il dresse James Bond, Sangoku et Wolverine après une cigarette d'acide.
Bruce Lee ... Woah ... J'espère que sa famille compte porter plainte. Non pardon ! La Chine entière.

Puis j'aime pas trop ce genre de film au casting 5 étoiles mais dont tu ne tires rien à part une affiche. Ils ne leur arrivent rien et le film se boucle avec leur même état d'esprit qu'au début sans un quelconque intérêt.
Des vrais films au casting 5 étoiles ? Des synonymes de Les Infiltrés. Tu passes un instant digne des trajets retour de soirée dans un Uber qui t'adresse pas la parole sans forcer sur sa musique pendant que tu peux phaser tranquille sur la fille que t'as géré et penser à ton doux lit qui t'attend.
Là, c'est un Uber qui a pas arrêté de me poser des questions sur ma vie et où je me sentais obligé de lui retourner pour pas passer pour un connard et lui indiquer toutes les deux secondes la route parce que son foutu GPS passe pas tout en ramenant ton pote bourré à la limite du vomi spécial soirée à chaque virage serré ou pas.
La plaie.

Ca me rappelle des scènes de films où des gars se voient refuser un casting parce que le producteur veut un nom pour l'affiche. Bah c'est pareil ici. Les gens encensent un nom plus qu'un film. D'ailleurs je me demande si ces mêmes gens l'ont vu ou veulent tristement faire les intéressants. Des gens se sont barrés dans ma salle tellement il se passait que dalle. Tu te dis que chaque scène va finir dans la tension ou va révéler un intérêt. Bah non, je suis resté planté dans mon siège pendant 3h à voir un mec me gueuler "Hé regarde, c'est moi que j'ai fait ça, je m'appelle Tarantino et j'adore les Sixties". Ouais mais mec, tu n'as filmé que ça. Tu n'as filmé que des boutiques et des cinémas et des bagnoles. Même avec ce qu'il se passe chez les perso, on peut même pas appeler ça une histoire.
Tenez typique, la scène où Brad Pitt va voir son vieux pote au milieu de la secte. Tu t'attends à ce qu'il se passe quelque chose ou qu'il soit arrivé un problème à son pote. Un truc à nous mettre sous la dent quoi ! Bah nan, c'est juste le vieux de Nebraska qui tape une sieste et qui essaye d'être drôle et décalé. Mdr. Non non les enfants, c'est pas parce que Brad Pitt pète la gueule à un gars que ça veut dire qu'il s'est passé un gros évènement tendu de cinéma.

Force est d'avouer par contre que la technique est irréprochable. La lumière est toujours soignée et les cadres nous montrent une superbe Los Angeles qui fait rêver dans les vieilles chansons qu'on continue d'écouter style Papa and Mamas ou je ne sais encore qu'elle autre zic à mélancolie hippie.

Toc toc, on se réveille, on note pas la carrière d'un gars, on note un film et une histoire. C'était pas trois très longues heures. C'était une prise d'otage.