J'adore Tarantino, j'adore ses palabres sans fin et ses longues montées vers une violence aussi excessive que spectaculaire.
J'adore le montage de ses films qu'ils soient d'un grand classicisme comme dans ce long métrage ou plus original comme dans Réservoir Dogs ou Pulp Fiction.
J'adore les libertés qu'il se donne avec "l'Histoire" (assassinat d'Hitler dans Inglourious Bastards, Manson içi) pour avoir le champ libre afin raconter ce qu'il veut, comme il veut.
En plus il peut se permettre des castings incroyables. Banckable ou non.
Dans Once Upon... on est dans le duo de rêve, Di Caprio et Pitt ensembles. Le film est bâti pour eux et autour de leur prestation formidable (avec une mention spéciale pour Léonardo qui s'affiche film après film comme l'un (ou le) des plus grand acteur de sa génération.)
Loin de tout gimmik, ou de lourdeur, on sent une grande application et une grande précision dans la réalisation de Tarantino. Plan après plan il construit cette chronique de la fin des années 60 avec une précision chirurgicale. Le monde du cinéma y est montré sans effusion, sans embellissement ni misérabilisme. Il y a peu de rebondissements, d'effets scénaristiques ou recherche de "cliffhanger" téléphoné pour relancer l'attention du spectateur.
Ce film est imparable, plus de 2 heures 30 proche d'une perfection cinématographique.
En plus, il vieillira bien...