Que dire après 50 ans de critiques, d'analyses en tous genres ? Modestement, et lapidairement, des évidences : Stanley Kubrick est plus qu'un immense cinéaste et Orange Mécanique un immense film. Mes premiers visionnages étaient sur support VHS, pour vous donner une idée, et je me souviens encore de la claque lors de mon premier visionnage en 4k. Le livre du regretté Michel Ciment reste la bible pour ceux qui souhaitent approfondir le labyrinthe mental et visuel, proprement génial, dans lequel nous conduit le cinéaste.
Plus qu'un film sur l'ultraviolence, un film sur les démocratures, formes rampantes des démocraties menacées de l'intérieur. Après le big bang de 2001, Kubrick enchaîne les prodigieux chefs-d'œuvre. Rares. Comme des tableaux de de Vinci.