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Label provoc
Pour les amateurs de l’agent le plus beauf de France, le retour aux affaires ne pouvait que réjouir, et il n’y avait pas trop à craindre de voir Nicolas Bedos prendre le relai de Michel Hazanivicius...
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Assez déçu par la vision de Nicolas Bedos dont j'avais apprécié les précédents films. Ici il a décidé de pousser les potards aux max oubliant ce qui faisait le charme des OSS. Résultat le film est trop long et très mal rythmé. La plupart des gags ne sont pas très bons et ceux qui auraient pu l'être sont condamnés par le montage qui s'attarde systématiquement trop longtemps sur la réplique pour susciter un effet comique, ou alors ils sont répétés ad nauseam. En clair: c'est ultra lourd. Comme quoi l'art de la comédie est vraiment subtil. Même le tandem avec 1001 ne fonctionne pas, en partie pour les raisons évoquées, pourtant ça aurait pu être une bonne idée. En revanche la fausse bonne idée
c'est de faire de 117 un expert informatique, ou un trop bon agent secret. La panne sexuelle était également dispensable.
Pour finir le ton du film, qui semble t'il a fait débat, est en effet ambiguë : Hubert est à la fois trop humilié et trop lourd (j'insiste) dans ses travers rendant bien des passages juste gênants et gratuit là où dans les précédents opus c'était drôle; de plus au final Bedos punit autant 117 que ses detracteurs (la scène du fleuve, la fin...). Dommage car ces constats me laissent penser qu'avec quelques coupes franches bien placées le film aurait facile pu prendre des points, devenant par la même beaucoup plus digeste.
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le 15 août 2021
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