Une comédie de seconde zone

Et voici le quatrième film de Noémie Saglio. Celle à qui l’on doit la plutôt amusante série « Connasse » de Canal+ nous propose cette année une comédie centrée des parents d’élèves. Et plus particulièrement sur Vincent, un baby-sitter qui va se faire passer pour le père d’un élève, afin de séduire sa maîtresse.

En bref, le scénario typique d’une comédie de seconde zone. Et c’est exactement ce qu’est ce « Parents d’élèves » : une comédie de seconde zone. Les personnages sont caricaturaux au possible, les gags sont vus et revus, la mise en scène est d’une platitude sans nom et le tout est digne d’un téléfilm de TF1. En fait, Noémie Saglio ne propose rien d’innovant et se satisfait du minimum syndical. C’est bien dommage.

Heureusement pour le spectateur, l’acteur principal Vincent Dedienne s’en sort plutôt bien. Malgré la pauvreté des dialogues et des situations, il parvient tout de même à nous offrir de rares moments d’émotion. La relation qu’il entretient avec son faux fils Bart donne notamment lieu à quelques passages intéressants. Mais c’est bien tout ce qu’on peut sauver de cette comédie sans saveur.

Finalement, « Parents d’élèves » peut être qualifié de feel-good movie franchement ennuyeux et largement oubliable. Il n’y a aucune urgence à le découvrir en salles. Un petit coup d’œil dans quelques mois à la télévision suffira largement.