Un groupe de supporters italiens viennent sur Paris afin d'assister à une rencontre de football. Mais pour certains, cette journée va être l'occasion de changer leur vie.
De Luciano Emmer, j'avais beaucoup aimé Dimanche d'Août, qui parlait avec une dimension presque documentaire du seul jour repos des Italiens à la fin des années 1940. Ici, on pourrait presque dire la même chose sur la découverte de Paris par des Italiens, qui a aussi des aspects documentaire, voire catalogue de voyage sur les plus beaux endroits à visiter de la capitale française. Mais vu avec le recul du temps, c'est aussi un témoignage admirable de ce qu'était Paris en 1951, avec moins de voitures, et plus de salles de cinéma, et se dire qu'au fond, la ville a peu changé. C'est toujours le même plaisir de la découverte de monuments, et bien entendu des Parisiennes, où certains Italiens les regardent avec insistance dirons-nous.
Au fond, c'est plus cet aspect quasi sociologique que les petites histoires qui composent le film, où on retrouve Marcello Mastroianni qui va trouver l'amour via une fille du cru. On retrouve aussi Yves Montand soi-même avec trois chansons de son répertoire dont Le gamin de Paris.
D'où l'aspect assez mineur de ce film méconnu, mais qui a pris avec les décennies le charme du temps qui passe.