Pour son passage au long métrage, l'australien Ariel Kleiman livre un film intimiste, huis clos à ciel ouvert porté par Vincent Cassel.
Vivant dans un communauté retirer du monde, Grégori (Vincent Cassel) et ses compagnes éduque les enfants à de biens sombres tâches... Ce pitch de départ, somme toute assez simple, rappel forcément les histoires de secte et de communauté autonome qui passe régulièrement dans l’actualité. On aurait alors put attendre un film en forme de pseudo documentaire visant à un réalisme quasi documentaire. C'était sans compter sur les choix esthétique du réalisateur qui fait le choix d'un film de mise en scène, laissant le temps à l'action de se dérouler, tout en la filmant avec des cadres et une lumières léchés. De ce fait, le film rappel par moment le cinéma de l'est (hongrois, russe,...) tant le film se laisse vivre, laissant la caméra faire des mouvements lent et chorégraphier pour le plus grand plaisir du spectateur. Cependant, si le côté esthétique est maîtrisé, on ne peut pas en dire autant du scénario. L'intrigue est extrêmement mince et ces histoires d'enfant tueur fait presque gadget. On aurait préférer rester concentrer sur la figure du gourou et ses duels avec le jeune Leo (éliminé trop facilement dans l'histoire). De même, le scénario passe trop d’éléments sous silence que l'on aurait aimé voir approfondi. C'est dommage que l'esthétisme sacrifie le scénario pour parvenir à ses objectifs.
Côté acteur, Vincent Cassel est très bon, comme à son habitude, avec un jeu assez léger.. A ses côtés, Jeremy Chabriel assure vraiment bien son rôle et se pose vraiment comme antagoniste au personnage de Grégori. Le reste du casting est trop en retrait pour vraiment le juger si ce n'est pour Florence Mezzara qui livre une performance moyenne.
Bref, "Partisan" est loin d’être un chef d'oeuvre. Pourtant, grâce à un réalisation maîtrisé, le film parvient à être intéressant et beau à regarder. On passera alors sur de grosses faiblesses scénaristique.