La solitude est un plat qui se mange seul.
L'Avalon emmène ses 5000 passagers vers une nouvelle planète. Malheureusement une défaillance système réveille Jim 90 ans trop tôt.
Avec ce film un nouveau genre voit le jour, la romance spatiale. Et tout comme les romances classiques c'est terriblement basique. Alors oui on est d'accord ça change, maintenant on est dans l'espace. Franchement et alors ? Qu'ils soient dans un parc, sur une autre planète ou au centre de la Terre ça change rien. On a toujours le droit au même scénario et aux scènes mielleuses.
On a par contre la chance de voir la sublime Jennifer Lawrence. On a également une production qui fait tout pour l'exposer au maximum. Les filles en ont également pour leur argent avec l'acteur Chris Pratt. Tous les deux interprètent des personnages qui se définissent par leurs pulsions. Alors oui leur interprétation tient la route. Ce n'est pas pour autant que leur personnage est intéressant.
Le seul point fort de cette réalisation est son visuel. Tout est esthétiquement beau. Que ce soit le vaisseau, l'espace, les lumières ou les pièces, le spectateur n'est pas déçu. Une scène notamment est impressionnante et bien trouvée, celle de la piscine en apesanteur. On ne sait pas d’où cette idée a pu leur sortir mais c'est juste génial. C'est la seule partie ou le spectateur ressent quelque chose, un étouffement.
En somme Passengers est à l'image des films d'aujourd'hui, esthétiquement beau mais sans profondeur.