Ce très beau documentaire salue le talent de Pedro Almodovar qui a toujours su rendre hommage aux femmes dans tous ses films lui, qui a passé toute son enfance entouré de femmes. Sa mère occupe une place importante dans sa vie y compris dans son parcours artistique. Elle participe à certains de ses longs métrages.
Enfant, son actrice fétiche est Ava Gardner une belle brune piquante, au tempérament de feu. D'ailleurs, en 2006, après le tournage de "Volver", le réalisateur comparera la belle comédienne espagnole Penelope Cruz à la comédienne américaine.
Pedro apparaît au moment de la Movida. La Movida est le nom donné au mouvement culturel créatif qui a touché l'ensemble de l'Espagne pendant la fin de la période de la transition démocratique espagnole, au début des années 1980, après la mort du général Franco. Portée par le désir de renouveau de la jeunesse espagnole et l'émergence de nouveaux acteurs sur le plan artistique et culturel, elle a contribué à la modernisation et à l'intégration de la société espagnole dans l'Europe démocratique.
Au début, le cinéaste choquait, Il n'avait pas bonne presse. Avec Pedro, l"Espagne perd la tête.Cependant, peu à peu, il dépose les armes de la provocation pour endosser l'habit du cinéaste épanoui dans une Espagne qui change qui s' installe dans un certain confort. Les femmes divorcent.


Parlons en des femmes. Les femmes jouent un rôle primordial chez Pedro. Le cinéaste a toujours su les valoriser . Elles sont amantes, tourmentées ou simplement maternelles.Elles sont surtout un moteur scénaristique. Avec elles, l'émotion est plus vive. Les femmes sont flamboyantes. Elles sont plus expressives que les hommes. Le sexe est toujours utile. La jouissance doit se lire sur le visage des femmes. Mais, chez Almodovar, les femmes sont des femmes de caractère qui en imposent alors que les hommes sont des faire-valoirs.

Thierry_Dupreui
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le 11 avr. 2020

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