Le pitch en une phrase : Pieles propose de suivre l'histoire de plusieurs "Freaks", ces humains aux particularités parfois très repoussantes, à travers leur recherche de reconnaissance, d'amour et d'acceptation.
J'ai bien aimé : Un esthétisme fantastique où chaque plan est un tableau, le beau de l'ensemble pour mieux mettre en avant le laid des personnages. Même si l'happy-ending est un peu trop fantasmé, chaque scène nous touche par l'humanité de ses humains à l'apparence si inhumaine.
J'ai moyen aimé : Voilà, ça c'est pour la partie sympa. Bon. J'ai rarement été aussi mal à l'aise devant un film. Au-delà du malaise. Au-delà du malsain. Les scènes sont peut-être belles mais sont également une douleur pour le ciboulot et l'estomac. Un exemple valant mieux qu'un long discours, l'une des actrices principales a l'anus à la place de la bouche et la bouche à la place de l'anus et comment dire... C'est très bien fait. Donc il faut savoir que Pieles contient tous les TW de la planète, de la simple piqûre à la prostitution infantile.
J'ai pas aimé : Certains personnages et certaines histoires manquent cruellement de profondeur. L'accent est souvent mis sur la beauté ou non de ce que l'on regarde, au détriment du fond. Et c'est un peu dommage.
La conclu en une phrase : Vous l'aurez compris, Pieles est un film profondément dérangeant, d'une beauté saisissante et d'une humanité sincère, qui a malheureusement tendance à privilégier la forme au fond, mais qui n'en reste pas moins une ode touchante au droit à la différence, à l'acceptation et à l'amour.