Que cette journée reste à jamais celle où vous avez failli capturer le capitaine Jack Sparrow.

Pirates des Caraïbes - La Malédiction du Black Pearl restera certainement encore longtemps comme le premier opus de la plus grande saga sur l'univers des pirates. Malgré des faiblesses évidentes, de nombreux défauts, on ne boudera pas son plaisir de retrouver les pirates. Ces pirates si rare sur nos écrans de nos cinémas et pourtant...oui et pourtant...L'univers des pirates est richissime de possibilités visuelles, créatrices et scénaristiques. Tant pis pour nos envies, il faudra pour l'instant sans tenir à la franchise Disney Pirates des Caraïbes !


Jack Sparow se retrouve bien malgré lui mêlé à la quête de Barbosa (capitaine actuel du Black Pearl) en sauvant Miss Swan, cette demoiselle, aimée par un forgeron par Will Turner.


Voilà le pitch de départ de Pirates des Caraïbes, s'en suit alors la quête la plus épique de pirates (des Caraïbes), à travers les océans pirates et marins se suivent et se poursuivent. Les uns pour défendre la loi, les autres pour retrouver le gout de la vie qu'ils avaient délaissés dans leur quête invétérée de l'or et de l'argent.
En nous introduisant dans l'univers des pirates avec intensité comme lorsqu'on arrive sur l'ile de Tortuga ou quand Miss Swan se retrouve sur le Black Pearl, Verbinski réussi une première mission : rendre hommage à l'univers des pirates. Avec des moyens important, il peut alors donner à son film une vraie imagerie faites de costumes magnifiques, de bateaux fondant sur les mers et les vagues, de combats à l'épée, d'abordages, de tromperies et de fumisteries. Tel est l'univers des pirates. On retrouve tout ce que l'on connait d'eux, clichés compris peut-être, mais difficile de ne pas aimer cette vie de liberté, cette vie suivant la houle des mers et des océans.
Voilà pourquoi ce premier opus est le meilleur, c'est celui qui nous permet vraiment de voyager loin, qui nous emmène vraiment sur les mers, qui nous permet d'entrer dans le monde de Jack Sparow, de ses amis et de ses ennemis.


Cet opus est en plus porté par un casting constellé de nom clinquant : l'excellent Johnny Depp (qui d'ailleurs depuis à du mal à retrouver un rôle aussi grand), Orlando Bloom, Keira Knightley, le tout aussi excellent Geoffrey Rush (qui manquera cruellement dans le second opus) et d'autres second rôle tous aussi séduisant les uns que les autres.
Clairement, le personnage de Jack Sparow est savoureux, drôle, décalé voir déjanté par moment, il est construit et façonné pour être aimé. A la fois, créateur, trompeur, déloyal mais c'est un pirate ! Il est en plus affublé d'un costume qui lui donne une vraie force visuelle comme tout le film d'ailleurs. Heureusement, que Barbossa et Geoffrey Rush sont là pour rendre la pareil à l'énorme performance de Depp. Car ni Bloom (certainement pas lui d'ailleurs), ni Knightley en était décemment capable.
Hans Zimmer ne livre pas sa meilleure BO mais celle-ci a le mérite d'accompagner efficacement et il faut avouer que l'air nous reste dans la tête. A la fois épique et en complète harmonie avec l'ambiance du film, Zimmer offre une création honnête et marquante.


Mais que serait Pirates des Caraïbes sans son lot de répliques bien senties ? Pas grand chose certainement. La richesse de l'écriture des dialogues donne à cette Malédiction du Black Pearl une toute autre ampleur :



  • Un bateau, c’est ça vous savez. C’est pas qu’une quille, une coque et
    un pont et des voiles, ça, ils l’ont tous mais un vrai navire, comme
    le Black Pearl en réalité, c’est la liberté.

  • Elle est saine et sauve, comme je te l’ai promis. Et elle est prête à
    épouser Norrington comme elle l’a promis ; et toi tu vas mourir pour
    elle, comme tu l’as promis... Nous sommes tous des hommes d’honneur,
    tu vois... exceptée Elizabeth qui est en fait, une femme.


Une véritable ode à la liberté, une fuite en avant sur les mers et les océans de notre sublime terre. Pirates et marine royal s'entrecroisent à coup de canons et de trafalgar. Ici, pas question de loyauté, comptez plutôt sur votre chance et vos capacités de négociations pour survivre, sans cela, vous risqueriez certainement de choisir le mauvais côté mais surtout, le Black Pearl serait susceptible de ne pas vous offrir la liberté qu'il devrait vous procurer. Un opus magnifique par son pouvoir d'évasion, par son rythme effréné et son insatiable soif d'aventure. Pirates des Caraïbes - La Malédiction du Black Pearl est un vrai film d'aventure comme on en fait très peu depuis bien longtemps. Et l'aventure, c'est la liberté !

Halifax

Écrit par

Critique lue 412 fois

2
2

D'autres avis sur Pirates des Caraïbes - La Malédiction du Black Pearl

Du même critique

1917
Halifax
9

Course contre la mort

France, 1917, une prairie. Première respiration et premier mouvement de caméra. A partir de maintenant et pendant presque 2h, cette caméra ne s’arrêtera plus de tourner, de monter, de descendre,...

le 8 janv. 2020

97 j'aime

7

Nous trois ou rien
Halifax
9

La pépite française de l'année !

ALLEZ-Y ! ALLEZ-Y !!!!!!! Pourtant, je pense qu'on a été beaucoup à se dire que "non, nous n'irons pas voir le film de Kheiron". Et pourtant... Ce n'est pas le film avec les meilleurs acteurs, ce...

le 7 nov. 2015

93 j'aime

5

Sicario
Halifax
7

Les dieux de la vengeance exercent en silence, traquant l'immoral au prix de la loi

Sicario c'est surement l'histoire d'une grosse attente et aussi d'un sentiment partagé lorsque l'écran s'est éteint. Partagé, très partagé même sur le coup. Sicario était plein de promesses, doté...

le 26 oct. 2015

68 j'aime

7