Planète interdite par klauskinski
Rejeton des foisonnantes (en matière de SF) années 50, Planète interdite parait d'abord complètement kitsch: paradis perdu avec amazone en jupette et décors en carton-pâte; le principal enjeu, pendant une bonne moitié du film, s'avère être la perte de l'innocence de la jeune amazone. La deuxième partie tire le film vers la fable philosophique: l'incroyable inventivité du scénario cache derrière le kitsch des trésors de réflexion, sur le pouvoir du subconscient, les rapports entre psychologie humaine et utilisation de la technologie et fait du film une œuvre culte.