Le film commence par une caméra qui bouge dans tout les sens tenu par un Max boulbil très désapointé, regardant l’objectif en expliquant au spectateur que c’est un jour particulier et qu’il doit tout reprendre depuis le début.
Puis, rewind ...
Là, j’ai eu peur.
• J’ai eu peur de voir une enième comédie nostalgique dont on était tant habitué lors de cette dernière décennie.
• J’ai eu peur de voir un film faussement subversif par son parti pris de tout mal filmer.
• J’ai eu peur de voir une comédie romantique miéleuse dont la scène d’introduction est le jour où le personnage principal décide de déclarer sa flamme à son amour de toujours et qu’il va nous expliquer comment il l’a rencontré (ah?)
Puis viens le générique de début et la première scène . Je me rapelle pourquoi, je suis allé voir ce film en salle .
Je suis tombé sur le premier teaser mettant en scène un adolescent demandant de manière aussi maladroite que hilarante à une fille de sortir avec lui au téléphone.
Dès le départ on retrouve cet humour. Un humour touchant, compatissant nous incluant dans des situations qui prêtent à la moquerie bienveillante car on aime les personnages. Ils nous rappellent que la vie est un jeu.
La caméra est un jouet
On est inclu dans cette belle bande de potes et on joue avec eux.
Puis on avance dans la vie, on les voient grandir, se séparer de certains, en retrouver d’autres. Et toujours avec ce coté salle gosse, qui fait face aux obstacles
Revivre sa vie avec ses haut et ses bas . Rappelant comment encaisser les drames : Avec un esprit d’ado. Car quand on est adolecsent, la vie est un jeu
(Après y a toujours une histoire d’amour mais elle est pas si mielleuse que ça)