J'ai était agréablement surpris par ce film, je m'attendais vraiment à pas grand chose, mais j'ai bien aimé quoi.
On a deux frères et sœurs jumeaux, qui se retrouvent enfermés en plein dans une série TV pleines de clichés des USA du milieu 20ème, le tout en noir et blanc, c'est très important. Une société patriarcale, conservatrice et puritaine, l'où on distribue des bouteilles de laits touts les matins pour en boire un verre avant d'aller se coucher.
Et puis bon, la sœur de Tobey dans le film va assez vite chambouler les codes de leur société, on remarque que bizarrement y'a plein de trucs qui reprennent couleurs.
Et c'est là que c'est intéressant, pourquoi y'a des trucs qui reprennent couleurs, et la dualité couleurs non couleurs, qui à l'écran rends plutôt cool.
D'autant que c'est en plein dans ces interrogations colorés, que les deux jumeaux vont tour à tour évoluer et murir, illustré par le passage de noir et blanc à couleurs.
Mais pas que, les acteurs de la série, qu'au départ on pouvait penser inerte et dépourvu de sentiment, régis uniquement par un script télé, finissent par s'humaniser au fur à mesure du film, et à se colorer, comme pour illustrer le feu que l'étincelle de la conscience à mis en eux.
Après les belles couleurs, Lover's Park et la littérature, c'est au tour du charmant fascisme de faire son entré, fascisme qui prend source dans la différence coloré non coloré, et qui trouve son apogée dans la violence, d'abord physique, puis moral incarnée par des lois toutes aussi stupides que le leader du parti, le maire de la ville.
Enfin le film va se finir, en répondant à toute nos questions, et dans un happy ending très hollywoodien.
Donc voilà, c'est un film sans prétentieux mais original, qui à le mérite d'un peu nous faire réfléchir, en plus de nous faire passer un bon moment, foncez.