Deux garçons et une fille ont grandi fraternellement chez le marchand de chaussures qui les a recueillis jadis et découvrent son magot.
Willy Rozier adapte une obscure pièce de boulevard, "20 000 douros", des dénommés Navarro et Torrado, dont l'argument comique, au regard du film, est quand même assez insignifiant. La comédie fait un peu illusion au début, avec Dorville en commerçant avaricieux et avec les frasques du trio dans son magasin.
Mais assez vite, le film accuse son âge, et peut-être plus que son âge. L'intrigue qui se dessine oppose la famille du boutiquier à ses pupilles soudainement dispendieux. Les personnages et le scénario produisent alors des séquences de comédie faibles -la mise en scène de Rozier n'y est pas étrangère. Pas de quiproquos, pas d'imbroglios cocasses, plutôt des situations élémentaires et puériles dans l'esprit de l'époque.
La vedette au générique, c'est la toute jeune Josseline Gael, dans un rôle subalterne quelconque, tandis que les trois jeunes comédiens qui animent la comédie ne semble pas avoir laissé de trace remarquable au cinéma.