Le vide intersidéral

Le Cinquième film du français Jean Image nous emmène dans un univers de science-fiction, où Pluk, un robot venu de l’espace, atterrit sur Terre pour vivre des aventures aux côtés de deux jeunes gens et de leur chien excentrique.

Si la qualité de l’animation et de la narration s’est améliorée depuis le décevant Jeannot l’intrépide, le résultat n’en demeure pas moins affreusement élémentaire. L’histoire est sans inventivité, les personnages sont insipides, les dialogues n’ont aucune substance, l’action est trop lente, l’émotion inexistante, l’humour d’une débilité hors-norme…

L’esthétique du film est d’une pauvreté désolante. L’animation également, avec des mouvements trop rares, et un usage répété de boucles et de plans fixes. Le rythme et l’ambiance ne procurent aucun plaisir. Bref, le film est tout simplement mauvais.

Jean Image tente d'améliorer son travail, mais les films qu'il produit accusent toujours quarante ans de retard sur leur époque, Pluk, le naufragé de l'espace n'échappe pas à ce constat. Pire encore, le contexte et l’idée de base de ce film n’ont rien de très engageant. On s’ennuie du début à la fin. Dommage !

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