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Quelque part suite spirituelle du grand French Connection, TO LIVE & DIE IN L.A. est une autre preuve du talent inné de Friedkin dans le polar. Prônant l'étreinte acérée du réalisme sur fond de l'ambiance kitch sur-présente de Wang Chung, le cinéaste transgresse, imposant des personnages névrosés, au-delà des limites, et superbement interprétés. Puis le troisième acte déboule, anthologique, offrant l'une des meilleures courses-poursuites de l'Histoire et la violence d'un sacrifice inattendu, apogée tragique de son nihilisme constant... Un beau morceau des 80's, immersif, artisanal, décomplexé.
MaximeMichaut

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