Etant ressorti tellement satisfait et comblé devant French Connection , j'ai décidé de me lancer dans l'autre film policier de la cinématographie de William Friedkin , Police Fédérale Los Angeles (l'une des pires traduction de titre). Ici , plus question de East-Cost ni de New-York ni d'héroïne. Le réalisateur nous emmène tout droit dans l'un de ses nouveaux scénario sous le Soleil de Californie à Los Angeles pour combattre la fausse-monnaie.
Toujours aussi habile à la réalisation , Friedkin nous plonge dans un film policier inquiétant , fort et surtout dangereux puisque le scénario nous rappellera en permanence le danger et la mort qui rode autour de chaque personnage. Un danger qui peut venir de n'importe où , que cela soit dans un fusillade , un piège ou encore une course-poursuite effréné réalisée et montée impeccablement.
Je mets un point d'honneur au rythme. Chose que j'apprécie beaucoup , Friedkin ne va pas à un seul moment perdre son temps sur des choses futiles afin de nous amener immédiatement dans le vif du sujet.
Le film peut également compter sur des acteurs impliqués dans leurs personnages mais qui , malheureusement , ne parviendront pas à s'élever au même niveau que le binôme de French Connection. Cela atteint même le cliché pour le dernier moment du personnage de John (le jeune et naïf flic qui devient badass à la fin car il a vu la mort en face).Mais c'est sans compter par la suite sur William Dafoe , remplissant à la perfection le rôle d'un faux-monnayeur extrêmement inquiétant.
William Friedkin nous offre donc un film palpitant au rythme sans relâche ainsi qu'un scénario nous plongeant tête la première dans une enquête particulière dans un monde sans merci (même si les scènes de sexe sont parfaitement inutiles) où cette fois-ci , le réalisateur de l'Exorciste nous aventurera encore plus proche de cette fameuse frontière flic/criminel qui titille tellement la plume des scénaristes.