Brandon Cronenberg (fils de David Cronenberg) veut suivre la voie de son père, c’est un fait et ça se voit. Cependant, notre cher Brandon a réussi, même s’il y a grosse inspiration, à se démarquer et à se créer une identité avec son Antiviral. Premier film imparfait mais profondément juste dans son écriture, il a réussi à détourner l’ambiance et les gimmicks de son paternel pour leur donner un second souffle, plus moderne, plus esthétique. C’est après sept ans d’attente et un court-métrage d’essai plutôt intéressant (Please Speak Continuously and Describe Your Experiences as They Come to You) que Brandon Cronenberg revient difficilement avec Possessor, un film qui enchaîne les festivals depuis près d’un an sans trouver de distributeur pour sortir en salles, en streaming, en DTV. Des attentes plein la tête et une envie irrésistible de le voir plus tard, qu’est-ce que ça vaut ?
Critique disponible dans son intégralité : http://cestquoilecinema.fr/critique-possessor-un-brandon-possede-par-lenvie-de-bien-faire/