Oui faut aimer le vélo, on passe une bonne moitié du film à voir des gens faire du vélo à toute bourre dans les rues de NY, évitant le traffic et les piétons grâce à leur super cerveau de cycliste 2.0 qui analyse tout plus vite que toi cycliste du dimanche. Là où pour nous c'est un moyen de transport, pour eux c'est une véritable extension de leur corps.
Bon c'est peut-être un film qui se destine avant tout aux coursiers à vélo, mais bon si mon métier était de construire des murs, je doute que je prendrais plaisir à voir un film où on construit des murs la moitié du temps. Sauf bien sûr si c'était un film documentaire avec une approche véridique du métier, mais bon là, comme tout film US, c'est pseudo-thématique + action, débranche ton bulbe tout en laissant le neurone qui te sert à bouffer du pop-corn.
Au passage, entre 2 vélos, c'est un film un peu léger, voire familial, je sais même pas si c'est voulu mais c'est soft. Vous pouvez regarder avec vos jeunes ados, ils feront pas pipi au lit sous l'effet du stress. Les gentils sont gnan-gnan, le méchant est un imbécile heureux digne de Maman j'ai raté l'avion. Ça fait penser à ces comédies de Noël tout publics.
Cette overdose de vélo en mode action, est complétée par une autre, celle des flashsback. Plutôt qu'une intrigue construite de manière linéaire, on a ici tout une succession de retour en arrière qui ne servent à rien sauf à faire défiler le compteur.
Le pire c'est que le film commence bien, nous d'habitude on a le nez pour ces "trucs", au bout de 10/15 minutes on sent que ça va être galère et on choisit un autre film, là on l'a pas venu venir et du coup on s'est retrouvé à accélérer certaines scènes qui n'apportent rien à la compréhension de l'histoire, pour finalement arriver à la fin et voir si ça valait le coup... Euh, non.
Encore un film dont le scénar tient sur une feuille de PQ, recto uniquement hein...