La vie d'adulte.
Fabrizio est un jeune homme représentant de la haute bourgeoisie Parmesane qui vient de rompre sa relation avec Clelia issue du même milieu que lui. Grandement influencé par son ami instituteur...
Par
le 30 avr. 2015
5 j'aime
1
Avant la Révolution : on y est toujours. C’est ce que ressentait Bertolucci, 22 ans, quand il a réalisé son film dans le creux de la (nouvelle) vague. Une œuvre aux tons de Le Dernier Combat de Besson, un second film là aussi, mais dont on sentait moins l’inexpérience que chez Bertolucci : sa caméra à tête chercheuse, œil voyeur sur lequel on se fiche que les passants tournent la tête, ne cherche pas à contenir quoi que ce soit.
C’est un peu la même chose pour une musique qui, quand elle ne transforme pas l’ambiance en vynile animé – ce qui arrive heureusement souvent –, est bourrée sans raison à côté de la pellicule. Puisqu’il fait un film de jeunesse politisée, Bertolucci fait en sorte d’être au plus proche de son thème et c’est bien là toute sa réussite : il se dit avant la révolution, communiquant un trouble brut et véritable. Lui qui se disait humblement inspiré par ses pairs, le voilà qui semble poser les bases pour l’également incestueux Merci ma tante (de Samperi, 1968) qui, dans cette idée, broierait les commentaires éclairés et les quelques magnifiques lignes de Bertolucci.
On ne s’étonnera pas de piocher dans le cynisme lucide d’Oscar Wilde, et l’on appréciera d’autant plus les rallonges à certaines scènes, des dépassements visuels à ce qui semblerait suffire. Inexpérience ou non, il y a certes des imperfections mais aussi un propos clair et exprimé dans un pur air parmesan.
Créée
le 23 avr. 2019
Critique lue 150 fois
D'autres avis sur Prima della rivoluzione
Fabrizio est un jeune homme représentant de la haute bourgeoisie Parmesane qui vient de rompre sa relation avec Clelia issue du même milieu que lui. Grandement influencé par son ami instituteur...
Par
le 30 avr. 2015
5 j'aime
1
Tout m’a paru beau dans ce film qui, de prime à bord, semble tout ce qu’il y a de plus simple, d’ordinaire. Il y a une certaine poésie qui se révèle dans cette histoire quelque peu romanesque, mais...
Par
le 11 févr. 2014
5 j'aime
Godardien dans l'idée, Pasolinien dans la forme, Prima della Rivoluzione, emporté par un souffle de révolte impétueux et incontrôlé, a la prétention de déconstruire un cinéma jugé poussiéreux sans...
Par
le 23 oct. 2017
3 j'aime
Du même critique
Quand on m’a contacté pour me proposer de voir le film en avant-première, je suis parti avec de gros préjugés : je ne suis pas un grand fan du cinéma japonais, et encore moins de films d’horreur. En...
Par
le 25 oct. 2018
8 j'aime
Si vous entendez dire qu'il y a Cluzet dans ce téléfilm, c'est vrai, mais attention, fiez-vous plutôt à l'affiche car son rôle n'est pas grand. L'œuvre est aussi modeste que son sujet ; Ledoyen porte...
Par
le 25 août 2018
7 j'aime
3
(Pour un maximum d'éléments de contexte, voyez ma critique du premier tome.) Liu Cixin signe une ouverture qui a du mal à renouer avec son style, ce qui est le premier signe avant-coureur d'une...
Par
le 16 juil. 2018
7 j'aime
1