Psychose par Dederovitch

Je suis triste aujourd'hui... J'ai vu hier la version originale de Psychose, bien des années après avoir vu celle de Gus Van Sant. Je suis triste car j'aurais aimé ressentir ce que j'avais ressenti au premier visionnage, mais sur la version Hitchcock.
Bref, tout ça pour dire que Hitchcock n'a pas volé son surnom de maître du suspense, et que même en connaissant l'histoire, et que même 53 ans après sa sortie, ce film nous tient en haleine et rapproche bizarrement notre main de nos yeux.
Alors oui, la scène de la douche, mémorable, choquante (en 1998, lors de la sortie de la version Van Sant, j'avais 13 ans et je peux vous dire que je flippais grave quand je prenais ma douche) mais je ne vais pas revenir dessus.
Deux moments géniaux je trouve : lorsque le détective se fait dézinguer en haut de l'escalier, la caméra se trouve à un endroit magique : on est spectateur de la scène comme si nous avions un regard complètement extérieur, comme si nous regardions dans une maison de poupées. Et pourtant cette scène fout les jetons, parce que le meurtre est rapide, soudain. C'est aussi ça que j'aime dans Psychose, il n'y a pas de prolongement de suspense stérile. Les moments qui font peur sont brefs mais très intenses.
Et puis bien entendu la scène de la cave. Je me souvenais encore de cette tension que j'avais éprouvée la première fois, et le choc lorsque le visage de la grand-mère nous apparait. WAW
Voilà, sur ce, je dois vous laisser pour aller prendre ma douche !