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Allez à la douche !
Parfois il faut s'y prendre à plusieurs reprises pour voir ce qu'une œuvre a dans le ventre. Surtout quand celle ci est sur-vendue, associée à une pléiade d'hommages et parodies diverses et variées...
le 26 mai 2014
110 j'aime
Anyone Bates the dust
Est -il besoin de s’étendre sur ce film ?
Si ce cauchemar arrive à toucher les spectateurs que nous sommes plus de cinquante ans après sa sortie, il le doit sans doute à la composition légendaire de Bernard Herrmann, au resserrement quasi-théâtral du récit (en dehors du périple de Marion Crane de Phoenix au motel c'est un quasi huit-clos) et au jeu incroyablement troublant d’Anthony Perkins.
L’impassibilité de son personnage en fait ressortir toute la complexion. D’autres avant moi l’ont déjà fait remarqué mais le film est économe dans ces moyens ce qui se ressent dans la fameuse scène de la douche, mais aussi dans le jeu d’acteur : c’est paradoxalement cette impassibilité de Norman Bates qui inquiète. Ajouté à cela la musique, une photographie maîtrisée de main de maître et des séquences savoureuses (ah, la discussion autour d’animaux empaillés !!), tous les ingrédients sont là… et le suspens fonctionne toujours autant même lorsque l’on connaît la fin.
En tout cas, s’il est un film pour lequel Hitchcock mérite bien son titre de « maître du suspens », c’est bien celui-ci. Un film dont je craignais le revisionnage et qui l'a malgré tout passé haut la main.
Si ce cauchemar arrive à toucher les spectateurs que nous sommes plus de cinquante ans après sa sortie, il le doit sans doute à la composition légendaire de Bernard Herrmann, au resserrement quasi-théâtral du récit (en dehors du périple de Marion Crane de Phoenix au motel c'est un quasi huit-clos) et au jeu incroyablement troublant d’Anthony Perkins.
L’impassibilité de son personnage en fait ressortir toute la complexion. D’autres avant moi l’ont déjà fait remarqué mais le film est économe dans ces moyens ce qui se ressent dans la fameuse scène de la douche, mais aussi dans le jeu d’acteur : c’est paradoxalement cette impassibilité de Norman Bates qui inquiète. Ajouté à cela la musique, une photographie maîtrisée de main de maître et des séquences savoureuses (ah, la discussion autour d’animaux empaillés !!), tous les ingrédients sont là… et le suspens fonctionne toujours autant même lorsque l’on connaît la fin.
En tout cas, s’il est un film pour lequel Hitchcock mérite bien son titre de « maître du suspens », c’est bien celui-ci. Un film dont je craignais le revisionnage et qui l'a malgré tout passé haut la main.
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Écrit par
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Ces films vus il y a si longtemps que je n'ai pas osé les noter à mon arrivée sur SC et Un point sur le i de Hitchcock
Créée
le 10 oct. 2013
Critique lue 371 fois
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1 commentaire
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