Pulse 2
3.1
Pulse 2

Film DTV (direct-to-video) de Joel Soisson (2008)

Pulse ? Pardon, mais je trouve pas le rythme.

Le premier m'avait laissé circonspect, mais le concept était pas trop trop mal (une dystopie sur le danger d'internet et des nouvelles communications). Très mal fait, mais qui avait le mérite de proposer quelque chose d'intéressant, mais à ne surtout pas suiter. Sauf pour en faire une meilleur (le défi n'était pas vraiment énorme, on va dire).

Dans le 2, on ne prend même pas la peine de faire une suite efficace. On part de l'idée originale pour faire une histoire à l'eau de rose entre un père, son ex-femme et sa fille. Un truc bien culcul qui fait même pô peur (eh ouais, carrément). On retrouve, pour deux séquences attention, un personnage du premier (le mec qui se cloître dans son appart avec du scotch rouge et qui pète une durite quand les deux personnages principaux sortent de son appart sans refermer la porte) sauf qu'il sert à rien. Peut-être à dire qu'il y a un lien entre les deux films. Mais je suis pas sûr.

Le truc, c'est qu'en voulant tirer encore sur le concept d'un truc qui marchait déjà pas à la base, on se retrouve avec une bouse mi-sentimentale mi-chiante qu'est Pulse 2. Par exemple : dans le 1, les entités numériques ne ressemblent à rien d'humain. Dans le 2, ô magie, les formes deviennent des silhouettes humaines. Donc on perd l'intérêt du truc, quoi : à savoir que le numérique n'a pas de forme humaine (ce qui est, je le sais, profondément normal) et qu'il peut ressembler à tout et n'importe quoi. Cependant, le concept de départ de ce film pouvait être intéressant s'il était étiré jusqu'au bout du film (à savoir la connaissance physique que les morts ont d'eux-mêmes. C'est pas clair, oui. Mais si vous en voulez plus, vous vous branchez sur une plate-forme de streaming et vous mattez cette horreur), et pas pourri au bout du premier quart d'heure.

Le seul truc positif qu'on peut tirer de ce film (parce qu'il faut bien l'être un peu), c'est qu'il a le mérite de s'attaquer au problème du "Comment dire à son enfant que sa mère / son père est mort ?". Mais avait-on vraiment besoin de classer ce film dans la catégorie horreur ? Non, je ne crois pas.
lcs_hbr
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le 12 mars 2013

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Lucas Hueber

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