Quand les cigognes passent, c'est un peu un film façon Marcel Carné : Mark aime Veronika, Veronika aime Boris et Boris et amoureux de Veronika. La seconde guerre mondiale arrive, Boris et son frère s'engage, tandis que Mark y échappe obtenant une autorisation de rester retranché. L'ambiance du film nous informe rapidement que les chances du retour de Boris sont quasi nulles...
Durant le film, il y a plusieurs moments "douloureux" que je tairai ici, qui sont en plus admirablement servie par des innovations techniques incroyables pour l'époque notamment à travers les mouvements de caméra et le montage ( une séquence contenant un enchaînement de surimpression consécutif que je n'ai jamais vu ailleurs que dans ce film ! )
Le film russe à surtout la qualité de proposer un traitement poétique d'un sujet qui n'en a pas l'air qui est la situation des femmes qui ont leurs hommes au front.
Sa m'ennuie de parler si peu des différents moments du film mais la poésie pure qui s'en dégage serait difficile à retranscrire ici...
Vous savez ce qui vous reste a faire si vous ne l'avez pas vu !