Quand siffle la dernière balle par Ciné Water
Quand siffle la dernière balle est un western plutôt atypique.
Le scénario semble aller un peu dans tous les sens sans suivre un parcours réellement logique.
L'histoire parle d'une vengeance, celle de Gregory Peck, qui après avoir passé 7 années en prison cherche à se venger de celui qui l'a trahi. S'ensuit un road movie qui sera, de façon assez simple, interrompu par une petite fille.
Cette petite fille que lui apporte un bon samaritain se présente comme un colis posté, un peu surréaliste, qu'il accepte par question de principes. Il cherchera à la "donner", la confier, à différentes familles qu'il jugera bonnes - façon Fantine et sa fille Cosette - en échange d'argent régulièrement. Personne n'accepte et il se retrouve, malgré lui, obligé de s'enticher de cette gamine au final très attachante et disposant de beaucoup de répartie.
Peck incarne un cow-boy aigri, dont je ne peux m'empêcher d'y trouver des liens avec Clint Eastwood et dont je suis persuadé que le cinéma d'Eastwood doit être un peu influencé par ce film. Pour le caractère du personnage mais aussi pour l'histoire d'un adulte s'attachant à un enfant rencontré d'une manière assez imprévue (Un monde parfait).
Les principaux défauts du film c'est de vouloir en faire toujours de trop, d'afficher des méchants qui sont mauvais mais pas dans le bon sens du terme et ce happy end un peu trop gros à une époque où le western crépusculaire amorce son arrivée.
Les décors sont en tout cas très bien utilisés, sublimés comme à l'époque du western classique dont ce film fait toujours partie.