Vous savez, il paraît que notre cerveau efface délibérément le souvenir de notre naissance pour ne pas provoquer de traumatisme à cause de sa violence.
Et bien mon cerveau a délibérément effacé Quantum of Solace après le visionnage au cinéma.
Je ne me souvenais pas pourquoi je ne l'avais vu qu'une seule fois à sa sortie au ciné donc et pourquoi je me souvenais que du générique.
Parce que le générique est l'un des rares bons éléments du film.
Le film peut excuser les faiblesses de son scénario et dialogue par la la grève des scénaristes.
Ce qui ne peut pas être excusé c'est son montage digne d'un crime contre l'humanité.
Il rejoint donc la catégorie très restreinte des criminels du cinéma oú se trouve des films comme Taken ou 6 Underground.
C'est simple, je redoutais l'arrivée des scènes d'actions parce que je savais que j'allais souffrir et je suis pourtant du genre à aimer ça (je regarde des films avec des zombies qui ont la chiasse, je rappelle) mais là c'est trop.
C'est simple, il n'y a pas un plan qui dure plus de 1 seconde durant les scènes d'actions, jamais. C'est abrutissant et illisible tout le temps, je sais même pas comment j'ai pu survivre à ça devant un écran géant.
Mathieu Almaric est zéro en méchant, il est ridicule et c'est même pas volontaire de la part du film.
Olga Kurylenko était prometteuse en James Bond Girl mais est finalement très transparente.
Le film tient beaucoup sur les épaules de Judi Dench et Daniel Craig qui se partage les meilleures scènes.
Tout le reste du film est à jeter au fond d'un puit.