Dostoïevski a toujours faits des ces personnages plus que des corps mais des idées en mouvement et tout est ressentis dans le film. Le héro du film n'est pas un personnage à proprement parlé mais une idée, l'idée du rêveur allant où le destin lui mène sans but. Mais ce rêveur toujours dans l'imagination et jamais sur terre fantasme, idéalisme sur la chose qui est la plus chère à ces yeux, les femmes. Un amour infini qui a une infinité de visage. Comme jamais il a put toucher cette amour alors il fantasme essayant de comprendre le mystere qui fait son charme à travers les rues où vagabondent les amoureux transis.
Ce qui va être le plus remarqué est le vide surtout un vide dans des paroles creux, mais c'est parce que tout est faux. On dirait qu'il y a toujours deux plans dans le film entre un côté naif qu'on peut voir avec les paroles et la réalité des images. De l'invité surprise qui sonne où quand on demande si il le reconnait le oui aux oreilles est un non à la vue, de cette amitié qui se construit au début par les mots mais d'un amour caché par les images, de ces jérémiades de Marthe sur son amant pour au final retomber dans ces bras et tant d'autres encore.
Au final, un bon film mais qui pourrait en rebutter plus d'un avec ça lenteur et de ces messages imperceptible (même pour moi où je sens encore un sentiment de mystique envers le film et d'incompréhension à croire que je n'ai pas l'oeil assez aiguisé)