Moi je préfère Pascal dans le genre caméléon.
Paul m'avait mis sur la voie de la boutade, j'ai décidé de poursuivre sur cet élan hier soir avec Rango, très motivée par des critiques dithyrambiques et le nom de Gore Verbinski à la barre (le souvenir de Wes Anderson passant à l'animation avec brio il y a deux ans avec Fantastic Mr. Fox est revenu à la surface).
Rango, c'est l'histoire d'un caméléon domestique qui se retrouve livré à lui-même en plein désert. Par un malentendu, il va devenir shérif de Poussière, petit village en mal d'eau...
C'est difficile d'expliquer pourquoi mais je n'ai absolument pas accroché. Pourtant, objectivement, c'est loin d'être mauvais. Alors pourquoi ? Si je pousse un poil la réfléxion et que j'essaye de trouver 2/3 arguments, voilà ce que je peux vous dire :
1/ C'est pas drôle (les pets/rots/fuck de Paul m'ont presque manqué) mais j'ai entendu un spectateur dire, en sortant de la salle, qu'il y avait plein de jeux de mots en anglais intraduisibles (pour les bilingues c'est peut être LA comédie de l'année, sait-on jamais).
2/ Même si c'est visuellement impeccable, je n'ai pas trouvé ça beau (OK, là, c'est totalement subjectif).
3/ La narration, faite par des hiboux chanteurs de blagues, c'est du déjà vu, ça manquait cruellement d'originalité, comme l'ensemble du film finalement.
En gros, je suis totalement passée à côté mais je ne saurais pas pour autant le déconseiller (et oui, c'est la critique la plus constructive que j'ai jamais pondue).
Seule une chose est sûre : Rango ne délogera pas Pascal (le caméléon de Raiponce) de mon fond d'écran.