Un léger espoir était permis sur ce film quand on sait qu’à l’initiative, ZS avait pour projet de faire un film Star Wars plus sombre, refusé par Disney.
Il a donc créé son propre univers qui s’avère être une copie de ce qu’on connaît déjà.
Le film est linéaire, trop, avec un scénario trop fin et vu et revu.
Une héroïne, anciennement manipulée par les méchants, se révèle être une grande justicière, et veut créer une armée pour défendre son peuple d’adoption.
Sans être le film de l’année, cela aurait pu être un bon divertissement, mais c’est raté.
L’image est floue, les lumières sont le plus souvent fades. De plus il y a un tel abus des Lens flares que ça en devient ridicule.
Les ralentis à outrance pour tout et rien deviennent rapidement lassants. Au lieu de l’utiliser sur des moments cruciaux, on finit par se demander si cela ne sert pas juste à rallonger le film, déjà gorgé de vide.
La musique de Junkie XL ne fait rien ressortir, on ne sait plus si on est dans Mad Max ou Man of Steel.
Autant la version de ZS pour Justice League était une réussite, autant dans Rebel Moon, cela s’avère être un échec.
Il essaie encore une fois de créer, trop rapidement, une équipe sans charisme. On ne connaît pas les personnages, ils sont invisibles, noyés dans des scènes d’actions sur-bruités, et des coups de feux aveuglants.
Le twist est prévisible. Tout est tellement ficelé avec des codes qu’on ne connaît que trop bien que ça en devient écœurant.
Ce film représente ce que les blockbusters ont détruit dans le cinéma : la surprise et l’émotion vive.