Matthias Schoenaerts en clône de Vladimir Poutine jeune

Promesse : un film avec un personnage principal féminin, badass, un scénario d'espionnage pas prise de tête mais qui fait le job, des beaux et belles gosses à la pelle. Bref, un film du dimanche soir qui va pas t'empêcher de dormir pour cause d'hyperactivité cérébrale.
Réalité : un énième (et mauvais film d'espionnage) sur les Russes et les Américains. La guerre froide n'est pas finie... Et, surprise ! les Russes parlent anglais, mais avec un accent quand même. Le reste est beaucoup moins surprenant. Comme ça se passe en Russie, l'héroïne - russe mais qui parle anglais donc - est ballerine au Bolchoï, les gens boivent de la vodka. C'est tout juste s'ils ne portent pas de chapeau gris et des chaussures à fermeture éclair. Finalement, à l'issue d'un "accident", organisé par son oncle, l'héroïne est obligée de devenir espionne pour le gouvernement russe et sa mission est de séduire un agent américain pour démasquer la taupe qui lui file des infos.
Bref, Red Sparrow c'est un peu l'histoire d'un tonton pas sympa, du genre de celui que t'as pas envie de voir à Noël et avec qui t'évites de discuter politique.
A part Jeremy Irons, plus crédible dans son rôle de haut dirigeant et de taupe (encore une histoire de famille un peu triste), les autres acteurs, malgré leur talent sont décevants. Encore un mauvais film d'espionnage. Dommage pour Matthias Schoenaerts qui aurait pu faire un bon sosie d'un jeune Vladimir Poutine...