Reservoir dogs met en scène la brutalité la plus pure dans une mise en scène très sophistiquée. L'ironie (Joe entre deux défenses d'éléphant), l'excès volontaire (la mare de sang dans laquelle baigne Orange racontant son histoire), les décharges de violence qui laissent pantois (policiers abattus sans sommations) viennent déréaliser ce qui pourrait être du pur voyeurisme. Développement de la critique ici
Créée
le 9 mai 2021
Critique lue 37 fois
D'autres avis sur Reservoir Dogs
Il faut 7 minutes et 40 secondes au jeune premier Tarantino pour apposer sa patte unique au 7ème art, au cours d’une séquence dialoguée qui déclare avec autant de fracas que de nonchalance toute sa...
le 12 mars 2016
127 j'aime
6
Flash-back. Seconde moitié des années 90. Je dois avoir douze ou treize ans, je délaisse petit à petit le monde de l'enfance pour celui de l'adolescence, les dinosaures et les transformers s'effaçant...
Par
le 28 avr. 2013
124 j'aime
4
Ils ne sont pas nombreux à avoir tapé juste dès le premier film et Reservoir Dogs est un coup de maître. Et quand on connait son histoire, on ne peut qu'admettre que ce film est un miraculé. Car si...
Par
le 20 janv. 2016
81 j'aime
4
Du même critique
Voyage à Tokyo est le cinquième film à s'inscrire dans la lignée de ceux crées par Ozu et son scénariste à partir de la matrice de Printemps tardif (1949) qui s'attachent à décrire la rupture des...
le 5 août 2018
4 j'aime
1
Le cinéma de Hong Sang-soo est par bien des points proche de celui d'Eric Rohmer. Le personnage principal affirme une volonté morale qu'il va confronter avec la réalité par de longs échanges verbaux...
le 21 janv. 2018
4 j'aime
On ne voit jamais Michel-Ange peindre ou sculpter mais on ne voit pas les œuvres non plus. Tout juste, Michel-Ange passe un chiffon sur le genou droit du Moïse, seule partie qui se dégage alors du...
le 29 oct. 2020
3 j'aime
1
