Un Gary Cooper, même mineur, reste un excellent observatoire de ce comédien aussi mythique à son époque qu'oublié aujourd'hui.
Là, il débarque aux Samoa et se retrouve non pas face au sorcier (comme Rahan) mais face à une espèce de fils de pasteur psychorigide (on dirait un groullot encarté de service public à emploi fictif) qui asservit les autochtones à ne vivre que de messes et autres fariboles alors que les nanas (jeunes) sont jolies et que le soleil donne.
Je vous passe le spoil mais il revient 10 ans plus tard, en pleine Seconde guerre mondiale...tin tin tin.
Et là, où Cary Grant ou Humphrey Bogart dans le même contexte auraient pétaradé (sans parler de John Wayne...), non ben Gary il calme le truc et gère tout...
Mark Robson, habitué des gros bazars avec plein de vedettes internationales a fait mieux ou pire.
Je vous conseille par ex, Pas de lauriers pour les tueurs (au casting improbable) plus que les Centurions.
Du ciné de la fin d'Hollywood, surrané mais regardable un soir par hasard si vous vous souvenez du beau Gary.