Robert Salis retourne au Domaine de la Sablière (dans le Gard), pour faire un état des lieux et percevoir l’évolution du naturisme, 12 ans après y avoir posé sa caméra pour son film À la recherche du paradis perdu (1998).
Pendant 70min, le réalisateur prend le pouls d'une pratique encore tabou dans notre société (alors même qu’elle est pratiquée depuis les années 20 et que le premier centre naturiste d’Europe a ouvert en France en 1950). En retournant au Domaine de la Sablière, le cinéaste a donné la parole à des naturistes de tout âge (littéralement, de 7 à 77 ans : enfants, ados, jeunes couples, parents et grands-parents). Chacun nous livre son ressenti sur cette pratique anodine (pour eux, mais pas nécessairement pour le commun des mortels).
Ils se livrent sur leurs expériences personnelles, le regard des autres et son jugement (les non-dits et les aprioris), l’amalgame qui peut être fait entre le naturisme et la séduction (ou la sexualité, notamment lorsqu’ils confondent le naturisme et le Cape d'Agde), il est aussi question du rapport à la nudité lorsque l’on est en couple ou en famille, ainsi que les bienfaits de cette pratique (cela passe par la tolérance des uns envers les autres ou l’absence de jugement).
Il est aussi question de bienveillance envers les néo-pratiquants (la peur d’avoir une érection) et de rappeler que la pratique du naturisme aide à s’accepter tel qu’on est et à ne pas attacher d’importance au regard des autres. Les témoignages sont tous très intéressants et viennent nous rappeler à quel point les plus jeunes (et surtout les enfants) peuvent avoir une très grande ouverture d’esprit (aussi bien par rapport à la nudité, qu’à la sexualité).
⦿ http://bit.ly/CinephileNostalGeek ⦿ http://twitter.com/B_Renger ⦿