Sorti la même année qu’un certain Pixar culte, le film amené par Will Farrel parvient à échouer partout où le film pour enfant a réussi.
Même pitch, même univers, mais une grosse différence tout de même; le manque glaçant de panache et d’émotions.

Champion imbattable, à qui tout réussi, arrogant, égocentrique et idéaliste (oui tout comme Flash McQueen je sais), Ricky sombre dans l’oubli après que son rival Français (Sasha Baron Cohen au top comme dab) l’est battu et humilié. Laissé de tous, il va tout donner pour revenir sur le devant de la scène.

Le scénario classique à la Rocky 3,
(Champion —> Défaite par Challenger —> Remise en question —> entraînement —-> Combat retour & Victoire), avait pu fonctionner et Hollywood l’exploite sans cesse mais ici ils ont oublié une chose essentielle: La remise en question

Plusieurs exemples à l’appui;
- Batman, dans TDKR, apprend à défier Bane par la ruse et l’intelligence et non la force pure comme lors du premier combat.
- Rocky, se trouve une nouvelle raison pour se battre
- Flash McQueen change d’attitude, il choisit le travail d’équipe, apprend des techniques de conduite et surtout l’humilité et l’amitié.

Ricky Bobby NE CHANGE PAS, c’est ce que je reproche à ce film, il n’y a pas de moral, pas de sens, si encore le film prennait à fond le seconde degré mais non, tout arrive par hasard ou chance au héros sans qu’il n’éprouve une difficulté ou autre.

Le film est aussi terriblement plat, en 1h30 de film j’ai eu 5 sourires et un rictus étouffé et encore tous venaient de SBC en Franchy.

Will Farrel nous à habitué à mieux, même si l’année d’après il a retenté l’expérience avec les rois du patin (même histoire mais dans l’univers du patinage), je lui souhaite de ne pas sombrer dans la banalité comme son compère Adam Sandler qui malgré de gros succès au box office cabotine dans des productions Netflix.

StephaneBrandes
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le 17 août 2018

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