Robotrix
5.3
Robotrix

Film de Jamie Luk Kim-Ming (1991)

Terminator vs Robocopettes screw you up!

Pour faire simple : c'est nul mais c'est complètement énorme !


Impossible de résister à Robotrix en ce qui me concerne. C'est une pure folie de la Cat III blindée de ruptures de ton savoureuses. Il y a de tout dans ce panier : du recyclage à fond les ballons, de la violence cheap et radicale, de l'action, du combat, du rythme, du sexe à foison, du viol, des poitrines gonflées à bloc, du comique troupier, de la romance culcul, des robots, des accessoires de SF sortis de chez ma grand mère, de la musique electro Bontempi variée, des non acteurs à mourir de rire, une ambiance autant sérieuse que délurée, un tas d'idées complètement dingues, des incohérences savoureuses et même la désopilante queue de Billy Chow ! >_<


La première demi heure, c'est du haut vol de bisseux avec pour mise en route un gweilo fils d'émir qui batifole dans une piscine, déjà risible. Et boom, débarque un concours pour financer un projet de robotique international façon show télé Running man du pauvre. Les robots allemands et américains se frittent illico avant que la robote Chinoise ne vienne les latter à son tour. Et ça enchaîne sans demander à personne avec la création de la Robocopette Aoyama, et zou, un savant fou se fait harakiri et transfert son cerveau dans le corps robotique de Billy Chow, et c'est parti pour un viol qui n'a rien à envier à la violence d'un Red to Kill, sauf que là, on est vraiment dans un trip qui ne fait que passer et un film qui n'a pas que ça à montrer, c'est... Complètement affolant !!


La deuxième demi heure se calme un peu pour passer à autre chose, une scène d'amoureux au resto puis au lit, entre Aoyama et David Wu, monstrueusement culcul et mal jouée, du comique troupier, de la scène de discothèque, une Amy Yip toute heureuse de jouer les prostituées pour l'enquête alors que ça n'apporte manifestement absolument rien à leur objectif si ce n'est permettre à tout le monde d'admirer le bonnet extraterrestre d'Amy. Je ne sais pourquoi, ça reste frais et enjoué, on se croirait dans une comédie locale, et c'est surtout un changement de ton complètement aberrant pour un film recordman du fourre tout.


A peine reposé, la dernière demi heure repart à fond les mamelons avec du fight dopé dans une carrière, de la décapitation avec une mallette, du lancer de couteau en pleine face, un gars qui se fait méchamment rouler dessus, Billy qui répare son bras tel Terminator, Billy qui grimpe un immeuble comme personne, une tête de Billy torturée, Billy qui tente un nouvel exploit de viol suspendu à nouveau mémorable et j'omets volontairement un tas d'autres machins qui font que ça ne s'arrête pas pour regarder si c'est crédible ou bien tourné. On s'en fout !!! ça s'enchaîne à merveille et c'est ce qui compte. On se surprend à se demander comment un robot pourrait-il avoir un orgasme ou tout simplement pour quelles raisons Billy devient-il un violeur psychopathe ? Pas graaave.


C'est du non-stop survitaminé imaginatif, bis, SF, violent, érotique, comique bas de plafond par bribes, très sérieux et premier degré le plus souvent et complètement incontournable pour ce que j'en dis. Le seul bémol pourrait venir du final qui sent le déjà vu et le manque de folie comparé au reste, mais ça ira quand même.


lqdc

drélium
7
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le 28 déc. 2010

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drélium

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