Le boxeur est monté, la qualité est descendue !!!

Jamais deux sans trois...

On est loin du premier niveau du premier Rocky, qui arrivait à conjuguer parfaitement film de sport excitant laissant scotcher sur son fauteuil et description sociale ; là on a juste un scénario qui tient compte du film de sport scotchant, adieu l'aspect social et aussi le personnage d'Adrian, qui semble être juste là pour assister le regard inquiet aux matchs de son boxeur de mari, pas d'approfondissement du personnage alors que ça aurait été intéressant de voir comment il vit la richesse.

Quant au déroulement de l'intrigue, elle est parfaitement téléphonée. Il n'y a absolument rien qu'on ne peut prévoir bien bien à l'avance. On se doute très bien par quel schéma narratif sera racontée l'histoire, on se doute bien de ses rebondissements. On est remarquablement pas du tout surpris.

En ce qui concerne le personnage antagoniste, pas la moindre subtilité, c'est juste un gros bourrin pauvre type totalement incapable d'un éclair de sympathie ou de gentillesse, ne parlons pas de complexité, qui veut péter la gueule au protagoniste, voilà... c'est tout... ça se résume à une grande masse de muscles que notre héros doit mettre KO. Et on aurait eu affaire au personnage antagoniste le plus inintéressant de l'univers s'il n'avait pas été incarné par le très charismatique Mister T. (et ces souvenirs nostalgiques de L'Agence tous risques !!!).

Dans tout ça, dans le positif, on retient la musique mythique de Bill Conti qui donne envie de faire 100 pompes là tout de suite et puis l'excellente et inoubliable chanson Eye of the Tiger de Survivor, et bien sûr un affrontement final entre notre gentil héros et notre méchant antagoniste qui laisse scotché sur son fauteuil.

Bref, on va pas se mentir le film est loin d'être un déplaisir à regarder, comme un petit plaisir coupable, mais la chute de niveau par rapport au premier film est assez vertigineuse.