Mon pronostic ? Une boucherie

Après deux volets très réussi, « Rocky 3 » doit être le plus gros succès commercial de la saga. « Rocky » est clairement devenu une franchise et cela se ressent déjà dans les moyens mis en œuvre pour la réalisation de ce troisième volet. Voici le synopsis de « Rocky 3 : l’œil du tigre » :

« Rocky est respecté après ses victoires sur Apollo Creed. Mais lorsqu'il perd contre un nouveau, c'est Apollo qui va lui redonner goût à la victoire. »

Ce qui est différent dans ce troisième opus, c’est le fait qu’il s’agisse vraiment d’un film de boxe pur et dur. Il fallait s’en douter que l’on tomberait dans cette facilité et c’est dommage car il y’a de bonnes choses dans ce volet. Ici, on a le pauvre Rocky Balboa qui est devenu un gros bourge et Stallone n’a pas réussi à redonner cette dimension sociale et intimiste qui faisait le charme des deux premiers « Rocky ». L’autre point négatif est le personnage de Clubber Lang. Bien évidemment, il reste mythique et il est très bien interprété par Mister T, mais la raison pour laquelle ils se battent et trop simple, trop facile. De plus, contrairement à Apollo Creed, ici Clubber Lang est juste un gros méchant et on n’a pas de facettes positives de lui. C’est dommage, il aurait été intéressant de nuancer un peu le personnage.

Sinon, hormis ces quelques défauts, « Rocky 3 : l’œil du tigre » reste très plaisant à suivre. Le personnage de Rocky Balboa reste très intéressant à suivre, le combat final est court mais très spectaculaire. L’opposition entre les deux boxeurs est vraiment intéressante. De plus, Apollo Creed qui devient entraîneur de Rocky est une idée à laquelle j’adhère totalement. Apollo Creed aura été une personne marquante de la vie de Rocky et il aurait été dommage de le voir disparaître de la saga. Et puis il y’a la mort de Mickey Goldmill qui marquera à jamais Rocky pour le restant de ses jours, une scène touchante qui retranscrit parfaitement la relation complexe entre les deux personnages.

Pour conclure, « Rocky 3 » est un bon opus. Il s’agit peut-être du plus commercial mais pas le
meilleur dû à la perte de ce côté intimiste.