Dès le commencement pas d'introduction avec le fameux menu déroulant comme dans tout épisode de Star Wars, le ton est donné pour se démarquer de la saga.
J’ai eu un peu de mal à entrer dans l’intrigue et les personnages, il m’a fallu un bon 20 minutes avant de me dire ça y est je regarde un Star Wars en même temps ce sont de nouvelles identités dont il faut s’imprégner.
L’héroïne Jyn Erso est au four et au moulin et superbement interprétée par Felicity Jones, une actrice anglaise en vue depuis quelques années avec de bons films à son actif.
Son compère le captain Cassian Andor s’en sort plutôt pas mal et on retrouve au final un chouette duo composé d'autres compagnons d'aventure qui vont tout mettre en œuvre pour récupérer les fameux plans de l’Etoile de la mort.
Cet épisode est une excellente transition avant l’épisode IV qui annonçait déjà en 1977 dans son menu déroulant que des espions rebelles avaient volé les plans secrets de cette fameuse machine de guerre.
Le final est époustouflant et compense le manque de rythme rencontré par moment dans le film.
Même s’il ne s’agit pas du meilleur épisode force est de constater qu’il s’intègre parfaitement dans la chronologie de la saga et qu’il était nécessaire à enrichir l’univers Star Wars.
Et on ne change pas une recette qui gagne pour remplir les hangars de vaisseaux rebelles les décorateurs ont utilisé la même technique que dans les précédents à savoir des silhouettes géantes en carton! C'est ce qui s'appelle faire fort sans se ruiner ;)
Rogue One est également le premier film où on ne retrouvera pas les droïdes R2-D2 et C-3PO néanmoins le pari est réussi et il donne même envie de revoir l’épisode IV ce qui en fait un film atypique qui ajoute un plus à la saga.
Que dire de la fin de Rogue One… si ce n’est RIP CARRIE FISHER… l’inoubliable princesse Leia Organa.