Adaptant un documentaire ancré dans une réalité sombre, Desplechin construit pourtant une fiction pure aux personnages denses et mystérieux. La musique de Grégoire Hetzel, omniprésente, accompagne la transformation du réel et renforce l'ambiance crépusculaire, presque fantomatique, du film noir. On n'attendait pas Desplechin sur ce terrain, il signe pourtant l'un de ses plus beaux films et l'un des meilleurs d'une année terne.

pierreAfeu
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le 5 sept. 2019

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pierreAfeu

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